Récits Érotiques De La Mythologie (4). Eos L’Hypersexuelle

Dans la mythologie grecque, Éos est une Titanide, déesse de l'Aurore. Jeune et belle, elle est la fille des Titans Hypérion et Théia, et la sœur d'Hélios (le Soleil) et de Séléné (la Lune).
Mariée à Astréos, de qui elle eut les divinités des vents Borée, Zéphyr, Notos, ainsi que les astres et les étoiles auxquels Nonnos de Panopolis ajoute Éosphoros et le Vent d'est Euros tandis qu'Hygin et Aratos y joignent Astrée.

Elle est immortelle, et garde sa beauté et sa jeunesse, malgré d’innombrables grossesses. Chaque jour avant l'aube, Éos dans son brillant chariot tiré pas deux chevaux ailés, répand la rosée du matin et précède l'arrivée du dieu soleil.
Homère la représente comme une déesse aux doigts de rose, portant un voile jaune, et montée sur un char de vermeil à deux chevaux blancs, auquel d'autres poètes substituèrent un quadrige. Ce char est couleur de rose, de pourpre ou de safran; les coursiers sont blancs ou rougeâtres. L'Aurore était aussi figurée avec des ailes, ou montée sur Pégase et portant une torche.
Sa légende est tout entière remplie de ses amours, généralement malheureux, suite à la malédiction d’Aphrodite.

CONDAMNEE PAR APHRODITE A DEVENIR HYPERSEXUELLE, INSATIABLE ET MALHEUREUSE !

Un jour, Aphrodite, furieuse de trouver Arès dans le lit d'Éos, la condamna à de continuelles amours avec de jeunes humains. Bien qu'elle fût déjà mariée à Astréos, elle se mit en secret à séduire et à enlever des jeunes gens, les uns après les autres.
Insatiable, elle a ainsi de nombreuses liaisons, notamment avec Orion, Céphale et le maître des Vents Éole, dont elle a les Vents Borée, Notos, Euros et Zéphyr, ainsi que les étoiles.
De ces amours aux issues le plus souvent malheureuses, les plus célèbres sont celles qu’elle connaît avec Orion, Céphale et Tithon.

RIVALE D’ARTEMIS

Éos, ayant enlevé le géant Orion, qui chasse aux côtés de la déesse Artémis, finit par le perdre de la main de cette dernière.

En effet, Artémis tue le chasseur dont elle est aussi amoureuse par jalousie ou encore par erreur, trompée par son frère Apollon ou bien encore pour le punir d’avoir porté la main sur elle.

IMMORTALITE ET VIEILLISSEMENT

Éos ne connaît pas une histoire plus heureuse avec Tithon, duquel elle a pourtant deux fils, Memnon, roi d’Éthiopie, et Émathion, roi d’Arabie. Elle s’adresse en effet aux dieux de l’Olympe pour obtenir l’immortalité de son amant, qui lui est accordée. Malheureusement, elle néglige de demander aussi pour lui la jeunesse éternelle, et Tithon devient de plus en plus vieux et desséché. Éos finit par l’enfermer dans sa chambre, et l’abandonne à la solitude. Les dieux, pris de pitié, finissent par changer l’amant délaissé en cigale.

JAMAIS SATISFAITE

Avec Céphale, roi de Phocide, Éos connaît un amour non réciproque. Alors que, éprise de Céphale, elle l’enlève, celui-ci reste amoureux de Procris, qu’il vient d’épouser. De dépit, Éos décide de lui faire connaître les affres de la jalousie, en lui inspirant des doutes sur la fidélité de sa femme. Les deux époux finissent toutefois par se réconcilier, mais Céphale tue un jour par erreur Procris cachée dans un buisson, pensant qu’il s’agit d’un animal. Il est alors chassé d’Athènes par l’Aréopage (tribunal de la Grèce antique). Selon certains récits, il finit par se précipiter à la mer. On raconte parfois que la liaison d’Éos et de Céphale a donné le jour à Phaéton, plus généralement considéré comme un fils d’Hélios.

EOS ET MOI

Ce texte est court, mais tend à démontrer que l’hypersexualité est aussi ancienne que la femme, puisqu’on trouve une déesse atteinte de ce « mal ».
Si Aphrodite est la déesse de l’amour, Eos, déesse de l’Aurore, est aussi d’une certaine façon, à mes yeux, la déesse des hypersexuelles, et donc ma déesse.

Reste une question que j’aborderai dans un texte que je compte préparer sur l’hypersexualité. Philippe, à qui j’avais demandé de faire part de ses réflexions sur le candaulisme et qui s’est prêté à ma demande (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (37) : le candaulisme selon Philippe ») m’a, à son tour, demandé de préparer un texte sur l’hypersexualité.


Ce texte, sur lequel je dois encore travailler, ne se contentera pas de décrire l’hypersexualité par opposition à la nymphomanie. J’essaierai d’apporter à ma réponse à cette question : comment devient-on hypersexuelle ?
En ce qui me concerne, ais-je subi une « malédiction d’Aphrodite » ?
Si c’est le cas, je ne le regrette pas. C’est un bonheur rare que de connaitre le plaisir qui me laisse brisée et heureuse, après avoir connu le plaisir sous le joug de mes amants.

L’hypersexualité, à condition de pouvoir la maîtriser, la canaliser, n’est pas une malédiction, mais un bonheur et une grâce. Je dis cela sans doute parce que j’ai la chance de vivre une hypersexualité heureuse auprès d’un compagnon qui est lui-même candauliste et donc à qui j’offre pleinement la réalisation de ses propres fantasmes. C’est à lui et à son amour infini que je dois de vivre une hypersexualité heureuse.

Je suis Olga mais je me sens aussi comme étant Eos, déesse de l’aurore, et j’aspire à connaitre encore de nombreux moments de plaisir, dont je profite grâce à l’homme que j’aime infiniment, Philippe, mon Astréos, mon Pygmalion, qui jamais ne se lasse de me voir offerte à d’autres, pour son plus grand plaisir et le mien.

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